A travers notre projet, nous avons la volonté de maintenir la diversité des espèces animales sur nos terres, de travailler en respectant leurs cycles de vie, vivre en harmonie avec elles. Cela passe par le recours à un maximum de travail manuel, dépourvu de l’utilisation de quelconque produit chimique. On ratisse, on bèche, on sarcle et on vous assure, ça fait les bras.
Nous avons également décidé d’implanter quelques centaines de mètres de haies. Elles constituent ce que l’on appelle des corridors écologiques, un genre d’autoroute A7 pour les oiseaux, les insectes, les rongeurs et autres petits mammifères, les reptiles entre les bois qui nous entourent, la Berre qui passe en contre bas des champs. Des bandes enherbées, des bandes fleuries, des nichoirs, des tas de bois, de pierres et d’autres aménagements sont également mis à disposition de toute cette faune sauvage. Le but étant de recréer les habitats naturels d’un maximum d’espèces animales sur nos champs pour qu’ils puissent s’y nourrir, s’y reproduire et y élisent domicile.
Ce serait vous mentir que de vous dire que l’on n’attends rien en retour de tous ces habitants logés, nourrit, blanchit. Dans la nature les chaînes alimentaires et relations proies-prédateurs rythment, équilibrent, régulent les populations de ceux que l’ont appellent parasites ou ravageurs. Ce sont en fait pucerons, punaises ou encore rongeurs qui risquent de venir dévaliser nos plantations. On veut bien partager, mais il ne faut pas pousser le bouchon. Nous voulons donc recréer un écosystème naturel, fonctionnel qui puisse bénéficier à la faune sauvage, mais aussi à nos productions en les protégeant de la manière la plus naturelle possible.